Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), au moins 73 millions d’Africains souffriraient actuellement de l’insécurité alimentaire aigüe et de la malnutrition[1].
1. FAMINE ANNONCÉE EN AFRIQUE
Plusieurs études tendent à annoncer une véritable famine en Afrique, et plus particulièrement dans la région du Sahel. Les causes sont multiples : les conséquences de la guerre de l’OTAN et de la France en Libye, le changement climatique avec les aléas climatiques, les importations de matières premières et de l’énergie sans véritables contreparties africaines, les sanctions illégales et inconséquentes contre un pays enclavé qu’est le Mali, et au fond, la mauvaise gouvernance des régimes dits démocratiques en Afrique caractérisée par un taux élevé de la corruption.
Les analyses de plusieurs organisations internationales se sont appuyées sur un cadre analytique global des dispositifs nationaux et régionaux de prévention et de gestion des crises alimentaires[2]. Il s’agit du rapport du Cadre harmonisé de mars 2022[3] qui repose sur plusieurs indicateurs de résultats de la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que de l’interférence des facteurs contributifs. Ces analyses sont en train de projeter que « 11 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la faim au cours des trois prochains mois », et « 38,3 millions de personnes seront en crise alimentaire et nutritionnelle en juin-août si rien n’est fait, contre 27,3 millions à la même période en 2021, soit une augmentation de 40,2 % en une année »[4].
Néanmoins, certaines de ces organisations, comme au demeurant certains Etats, ont besoin de faire des annonces fracassantes ou de présenter la situation de manière catastrophique pour tenter de sensibiliser les bailleurs de fonds afin de s’assurer des « rentrées d’argent ».
2. LA FAMINE C’EST QUOI ?
Bien qu’il n’existe aucune définition internationale consensuelle sur la notion de famine, la famine est présentée comme « un état de pénurie alimentaire grave, dans lequel toute, ou une grande partie de la population d’un pays donné n’a plus accès à la nourriture sur une période longue et qui conduit à la mort des populations concernées ». Ce n’est pas le cas de toute l’Afrique.
Toutefois, il faut distinguer entre la faim chronique et l’insécurité alimentaire aigüe :
- La faim chronique est relative à l’incapacité de consommer au mieux un repas par jour sur une longue période pour pouvoir maintenir une vie normale et active.
- L’insécurité alimentaire aiguë suppose une menace sur la vie ou sur les moyens d’existence immédiate et conduit à une situation d’incapacité d’un être humain à consommer de la nourriture en quantité suffisante
L’état d’insécurité alimentaire aiguë est plus grave que la faim chronique qui fait l’objet d’un rapport chaque année et porte sur L’état de la sécurité alimentaire et la nutrition dans le monde[5]. La faim chronique est lorsqu’une personne se voit dans l’incapacité de consommer assez de nourriture sur une longue période pour pouvoir lui permettre de maintenir un style de vie normal et actif.
3. BAISSE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET DEPENDANCE DES IMPORTATIONS
Selon le Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA[6]) la production de céréales en 2021 au Sahel a baissé de 12 % et 7 % respectivement par rapport à la campagne 2020 et à la moyenne quinquennale. Les baisses les plus prononcées comparativement à la campagne 2020, sont observées au Niger (-36 %), en Mauritanie (-18%), au Burkina Faso (-10 %), en Gambie (-8 %) et au Tchad (-6 %).
Selon la FAO, le Burkina Faso et le Togo importent au moins 30 % de leur blé de la Russie, tandis que le Sénégal, le Libéria, le Bénin et la Mauritanie importent plus de 50 % de leur blé principalement de la Russie, mais aussi de l’Ukraine (pour le Sénégal).
4. AUGMENTATION DES « EXTRÊMEMENT PAUVRES » ET ALTERNATIVES AFRICAINES
Néanmoins, il faut ne pas tomber dans la paranoïa médiatique. S’il est vrai que le nombre des extrêmes pauvres augmente dans le monde et en Afrique en particulier, la cause première demeure la mauvaise gouvernance et la corruption. A ce titre, le continent africain dans son ensemble n’est pas dans une situation de faim chronique, ni dans une situation d’insécurité alimentaire.
Mais la crise de son système d’importation et le refus d’innovation liés à des conservatismes du « business facile » a conduit plusieurs pays à devenir dépendants en termes d’alimentation, comme la dépendance envers le riz ou le blé, etc. Les Africains ne consomment pas suffisamment « local » …
Pourtant face à la crise alimentaire et les difficultés d’approvisionnements, certains pays comme le Cameroun ont vite fait de remplacer la farine de blé par la farine de manioc, de patate douce ou de banane plantain pour fabriquer du pain local et bio… Et c’est la santé publique qui va y gagner ainsi que la balance des paiements des Etats. Malheureusement, les nombreux importateurs du « business facile » sont souvent des membres de la famille des représentants des pouvoirs en place, souvent bénéficiant des avantages de la corruption, des détaxations et des passe-droits. C’est en cela que la crise OTAN-Russie via l’Ukraine pourrait conduire certains dirigeants africains conscients à réorienter leur politique d’importation pour un soutien à l’agriculture et l’agro-industrie locales, et contribuer ainsi à réduire la pauvreté en zones rurales et urbaines.
5. AU-DELÀ DU RACISME DE L’AIDE PUBLIQUE
Aujourd’hui, la réalité est que l’on assiste passivement à l’augmentation des personnes déplacées ou réfugiées dans la région centrale d’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad et Mauritanie) avec près de 4,69 millions de personnes au 31 mars 2022, soit un doublement par rapport à 2020[7]. Ces déplacements ne seraient pas sans conséquences sur l’augmentation des mariages forcés des jeunes filles et d’autres formes de violence basées sur le genre en période de forte crise alimentaire[8]. Le nombre d’enfants de moins de 5 ans (entre 6 et 23 mois) qui souffriraient de malnutrition chronique et de retard de croissance est passé de 22 millions en 2000 à 29 millions en 2020 selon l’UNICEF[9].
En définitive, l’état d’insécurité alimentaire aiguë et la faim chronique en Afrique ne relèvent pas d’une situation fortuite ou liée uniquement à la fatalité… Les déficits de financement, l’appel des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest pourrait servir de déclic pour que les dirigeants africains réorientent les peurs de la crise alimentaire[10] vers la relance de la stratégie de l’autosuffisance alimentaire. Au-delà de la préférence de l’Aide publique des pays occidentaux pour les pays où les déplacés et réfugiés sont « blancs et considérés comme européens », les Africains devraient se consacrer à trouver des solutions en faisant fructifier la terre de leurs ancêtres. Encore faut-il s’opposer à l’arbitraire de certains Etats et agents corrompus qui viennent accaparer les terres ou les produits de la terre en exploitant les populations.
6. AFRIQUE : QUELQUES EXPLICATIONS ENDOGÈNES ET EXOGÈNES DE LA CRISE ALIMENTAIRE
Selon OXFAM, l’Afrique de l’Ouest connaîtrait la crise alimentaire la plus sévère depuis 10 ans, avec au moins 27 millions de personnes qui souffriraient de la faim. Les personnes ayant besoin d’assistance alimentaire d’urgence aurait quadruplé, passant de 7 à 27 millions entre 2015 et 2022 avec des pics dans les pays comme le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, le Mali et le Nigéria[11].
Les principales raisons sont endogènes et exogènes. Au niveau local, il faut noter une chute de la production céréalière (plus d’un tiers en un an) ce qui a entraîné la chute des réserves de nourriture, la sécheresse, les aléas climatiques avec les inondations en dehors des saisons, les impacts des conflits liés principalement au terrorisme djihadiste et à la COVID-19, les déplacements de populations qui en ont découlé.
Au niveau international, la guerre de sous-traitance entre les Etats-Unis et les membres de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) qui passe par l’Ukraine d’une part, contre la Fédération de Russie et ses territoires dits « indépendants ». A cela, il faut rajouter la décision impromptue et téléguidée de l’extérieur de 14 chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur 15 (le Mali ayant été suspendu) de mettre en place, sans analyse, ni réflexion sur les conséquences, des sanctions économiques et logistiques.
7. FINANCEMENT DE LA GUERRE D’UKRAINE PAR L’IMPÔT DONT PROFITENT DES PRIVÉS MONDIALISTES, VENDEURS D’ARMES DE DESTRUCTION MASSIVES
Cette crise de la concentration des pouvoirs et de l’usurpation des richesses des Occidentaux entre eux, principale cause de la 1e et de la 2e guerre mondiale, a mis en exergue la dépendance des pays européens, africains, latino-américains et asiatiques à l’égard de la Russie et de l’Ukraine, notamment pour le pétrole, le gaz, les céréales, les métaux rares (dits improprement terres rares[12]), les engrais, etc. Mais les précédentes sanctions contre la Russie ne sont pas neutres dans la détermination et la réussite de la Russie et l’Ukraine à maîtriser leurs autosuffisances alimentaires au point de devenir les premiers fournisseurs en énergie et céréales et engrais et métaux rares à de nombreux pays ce à des prix bas, battant souvent toutes concurrences.
Les conséquences en Afrique sont multiples. On peut citer entre autres :
- L’inflation ;
- La déstabilisation des circuits logistiques ;
- La soif de retrouver sa souveraineté ou de mieux la sous-traiter à une puissance extérieure – néocoloniale ou pas- ;
- L’augmentation des coups d’Etats suivis de nouvelles alliances militaires et économiques avec des partenaires sans antécédents coloniaux ; et
- La révélation de la féodalisation de la CEDEAO à des injonctions de pays non-africains.
Paradoxalement, ce sont les mêmes raisons, utilisées par l’alliance militaire occidentale que représente l’OTAN pour envoyer des armes à l’Ukraine pour lui permettre de se défendre contre la Russie, qui sont utilisées à contrario pour empêcher la Centrafrique, le Mali, la Guinée, le Burkina-Faso de s’organiser pour assoir leur souveraineté territoriale, militaire, économique et monétaire. Au demeurant, la France a toujours refusé d’envoyer des armes aux armées de ces pays, ce qui aurait certainement permis de faire la différence.
Pourtant, l’essentiel de l’argent pris pour envoyer des armes en Ukraine sort principalement des caisses des Etats, donc des impôts des peuples occidentaux qui permettent d’alimenter des sociétés privées mondialistes. Certaines de ces sociétés privées ne sont pas privées pour installer des armes de destruction massives en Ukraine, conventionnelles, chimiques, biologiques, bactériologiques et/ou atomiques.
8. DÉSTABILISATION ET VULNÉRABILITÉ D’UNE PARTIE DE L’AFRIQUE
Il va de soi qu’avec le retour sur investissement de l’aide au développement dans certains pays, c’est en fait toute la politique de l’aide occidentale vers l’Afrique qui est réorientée vers l’Ukraine.
L’inflation et la hausse généralisée des prix ont été constatées. Bien qu’il y ait eu une augmentation des denrées depuis au moins les cinq dernières années en Afrique de l’Ouest, il y a lieu de rappeler les augmentations significatives officielles des prix telles que : le maïs (+30 %), le mil (+26 %), le sorgho (+24 %) et le riz (+18 %). De plus et selon la FAO., au moins un tiers des espaces cultivés pour certaines céréales comme le maïs, le tournesol, ne seront pas ensemencés et donc ne seront pas récoltés au cours de la saison 2022/23[13].
La vulnérabilité alimentaire d’au moins 50 pays dans le monde, dont au moins une trentaine en Afrique va augmenter du fait de leurs politiques agricoles passées, mais surtout de l’actuelle dépendance d’au moins 30 % ou plus pour leurs approvisionnements en blé. L’alternative est d’opter pour les produits africains comme l’igname, la patate douce et la banane plantain.
S’il est vrai que l’on assiste à une hausse significative (30 % et plus) des prix de la plupart des denrées importées, il faut bien constater la pertinence de la vision et du message d’avertissement de René Dumont en 1962 : « L’Afrique est mal partie[14] » quant à sa stratégie de politique agricole et d’alimentation. Certains pays comme le Bénin importent 100 % de leurs céréales des deux pays en guerre, la Russie et l’Ukraine. La plupart des pays africains ont opté pour des importations de céréales variant entre 30 % et 60 % et pour les hydrocarbures, de plus de 90 % du pétrole raffiné comme pour le Nigeria.
9. AFRIQUE N’EST PAS UNE VARIABLE D’AJUSTEMENT : OPTER POUR L’ÉCONOMIE DE PROXIMITÉ
Autrement dit, la crise alimentaire repose d’abord sur une crise des importations qui révèle au grand jour la crise galopante des inégalités en Afrique[15]. Il s’agit pourtant d’abord d’une crise de la mondialisation et des interdépendances sans régulations et sans équilibre dans les balances commerciales des pays africains. Ce qui entraîne de facto le déséquilibre des paiements, et une augmentation de l’endettement et donc de la dépendance et de la perte de souveraineté des pays africains concernés. Mais le Peuple africain ne doit pas être blâmé en lieu et place des dirigeants africains souvent adeptes de la corruption institutionnalisée. En effet, cette crise multiforme met en exergue la crise des stratégies erronées de nombreux dirigeants africains qui sous couvert de sécurité alimentaire ont sacrifié la souveraineté alimentaire en mettant des obstacles à l’organisation des populations pour avancer vers l’autosuffisance alimentaire.
Bref, l’Afrique des dirigeants conscients des enjeux mondiaux gagnerait à opter pour l’économie de proximité[16].
Les organisations ou associations non gouvernementales qui se sont spécialisées dans l’aide d’urgence et qui ne reçoivent plus grand-chose en termes de financement du fait de la ségrégation de l’Afrique et des Noirs dans l’attribution des aides internationales devraient repenser leur rôle et leur fonction. Leur personnel dédié et souvent très efficace gagnerait à mettre leurs efforts et leur altruisme au service d’une véritable souveraineté alimentaire africaine, celle qui libère le Peuple africain. Il ne s’agit pas de la soi-disant sécurité alimentaire de court-terme qui permet de redistribuer les excédents occidentaux en Afrique et les produits qualitativement rejetés en Occident, comme source d’une alimentation pour des femmes et des hommes considérés comme de « seconde zone », et servant de variables d’ajustement de l’économie occidentale.
10. CRISE DE L’INTERDÉPENDANCE : RENOUVEAU DU COMBAT POUR LA SOUVERAINETÉ AFRICAINE
La crise alimentaire est d’abord la conséquence d’une crise de l’interdépendance. Les intérêts des Etats-Unis sont devenus incompatibles avec la mondialisation promue par ce pays. C’est vers un monde régionalisé et bipolaire avec des rapports de forces rééquilibrées qui risque d’émerger. La fin de l’interdépendance forcée est en train de prendre fin. L’interdépendance choisie devrait conduire à l’émergence d’un nouvel ordre politique, économique, monétaire, social et environnemental international…
Espérons que ce changement stratégique contribuera à mettre fin à la stratégie de certains dirigeants africains de faire semblant d’œuvrer pour la souveraineté alimentaire de leurs populations respectives. La véritable sécurité alimentaire ne passe pas par les stratégies de « famine annoncée et parfois organisée », mais bien par le remplacement d’une partie des élites dirigeants africaines serviles, corrompues et trahissant leurs peuples. Ces derniers se caractérisent par un enrichissement facile et illicites. Les Africains doivent d’abord en prendre conscience et les combattre.
L’importation de ce que l’Afrique ne produit pas en remplacement de ce que l’Afrique produit est une trahison. L’import-substitution des contre-valeurs africaines semble aller de pair avec l’importation des produits qui se substituent aux produits locaux africains. Ne pas en prendre conscience conduit inexorablement vers une impasse. La crise alimentaire ciblée en Afrique et liée à des difficultés de logistique et de production agricole du fait d’une guerre des Occidentaux doit passer sous contrôle africain. Que chacun en Afrique accepte le principe que :
- les frites d’igname ou de patate douce sont meilleures sur le plan nutritif que les frites de pommes de terre importée ;
- la baguette de pain à partir du blé constitue un luxe inutile dès lors que la baguette de pain à partir du manioc, de la banane plantain, de l’igname, du sorgho ou du mil sont produits localement, ce dans le cadre de la montée en puissance des chaînes de valeurs agro-industrielles africaines à partir des produits agricoles africains, etc..
Alors, le changement du complexe envers l’Occident aura pris fin. Un nouveau leadership africain éthique ne pourra qu’en découler comme ce qui se passe actuellement au Mali et au Burkina-Faso. N’en déplaise à la CEDEAO, un instrument, encore un, aux mains de puissances occidentales. La souveraineté africaine et panafricaine est une construction de longue haleine.
Les Africains conscients des enjeux mondiaux ne manqueront pas de reprendre le cours de la libération du continent, parcelle de pouvoir par parcelle de pouvoir… La triple souveraineté – territoriale, alimentaire, monétaire- fait partie des indispensables pour avancer vers une souveraineté panafricaine.
La famine et la crise alimentaire annoncées par l’Occident ne concernent pas toute l’Afrique. La relance de l’économie de proximité et l’autosuffisance alimentaire en Afrique peut contrecarrer tous les pronostics… YEA.
19 avril 2022
Directeur Afrocentricity Think Tank
© Afrocentricity Think Tank
Vous pouvez également lire et écouter le débats sur le Risque de famine dans le Sahel.. Comment éviter le scénario du pire ?
Notes :
- FAO (2022). « Le Rapport mondial sur les crises alimentaires révèle l’ampleur des crises alimentaires et la menace posée par le COVID-19 ». In www.fao.org/news. Voir https://www.fao.org/news/story/fr/item/1271978/icode/ ↑
- IPC INFO (2022). Cadre harmonisé d’identification des zones à risque et des populations en insécurité alimentaire et nutritionnelle. Accédé le 15 avril 2022. Voir https://www.ipcinfo.org/fileadmin/user_upload/ipcinfo/docs/ch/Fich_Com_SWA-CMR_d%C3%A9c_2021_VF-finale.pdf ↑
- IPC (2022). Cadre Harmonisé. Résultats de l’analyse de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle aiguë ; courant mars-mai 2022 et projetée juin-août 2022. Accédé le 15 avril 2022. Voir https://www.ipcinfo.org/cadre-harmonise ↑
- OXFAM (2022). « Crise alimentaire en Afrique de l’Ouest : la pire situation en dix ans, avec 27 millions de personnes souffrant de la faim ». In www.oxfam.org. 4 avril 2022. Accédé le 4 avril 2022. Voir https://www.oxfam.org/fr/communiques-presse/crise-alimentaire-en-afrique-de-louest-la-pire-situation-en-dix-ans-avec-27 ↑
- L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021 a été établi conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ; Accédé le 15 avril 2022. Voir https://www.fao.org/3/cb4474fr/online/cb4474fr.html ↑
- RPCA (2022). “37th annual meeting. summary of conclusions”. In www.food-security.net. 6-8 December 2021. Accessed 15 April 2022. From https://www.food-security.net/wp-content/uploads/2021/12/RPCA-DEC2021_RELEVE-CONCLUSIONS_EN.pdf ↑
- UNHCR (2022). “R4 Sahel. Coordination Platform for Forced Displacements in Sahel”. In data2.unhcr.org/en. 31 mars 2022. Accessed 15 April 2022. Retrieved from https://data2.unhcr.org/en/situations/sahelcrisis ↑
- World Vision (2021). Child Marriage and Hunger Crisis. Case Study 2021. South Sudan. Accessed 15 April 2022. Retrieved from https://reliefweb.int/sites/reliefweb.int/files/resources/Project%20Overview%20-%20South%20Sudan%20case%20study%20Final%20%281%29.pdf ; See also OXFAM (2019). Born to be married. Addressing early and forced marriage in Nyal, South Soudan. Oxfam. February 2019. Accessed 15 April 2022. Retrieved from https://oxfamilibrary.openrepository.com/bitstream/handle/10546/620620/rr-born-to-be-married-efm-south-sudan-180219-en.pdf) ↑
- UNICEF (2021). “For Every Child. Monitoring the Situation of Children and Women” In data.unicef.org. Accessed 15 April 2022. From https://data.unicef.org/resources/jme-report-2021/ ; See also UNICEF-WHO-The World Bank (2021). Joint child malnutrition estimates — levels and trends – 2021 edition for all issues related to malnutrition. ↑
- Financial Tracking System (2022). “Humanitarian aid contributions 2022”. Where Funds are from? Where funds are going? Progress on Appeals. In fts.onocha.org. Accessed 15 April 2022. Retrieved from https://fts.unocha.org/ ↑
- OXFAM (2022). Op. Cit. ↑
- Les métaux rares (qui ne sont pas aussi rares que cela sur la terre) font partie des matières premières stratégiques. Le tableau suivant extrait de « Wikipedia » propose le numéro atomique, le symbole, le nom, l’étymologie et des utilisations des 17 terres rares : voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Terre_rare ↑
- Balmer, C. (2022). “U.N. agency warns Ukraine war could trigger 20% food price rise”. Accessed 15 April 2022. Retrieved from https://www.reuters.com/world/un-agency-warns-ukraine-war-could-trigger-20-food-price-rise-2022-03-11/ ↑
- Dumont, R. (2012). L’Afrique noire est mal partie. Le Seuil : Paris. ↑
- Hallum, C. et Obeng, K. W. (2019). « La crise des inégalités en l’Afrique de l’Ouest : quelles sont les solutions face à l’échec des pays d’Afrique de l’Ouest à réduire les inégalités ? » in www.oxfam.org/fr. 9 juillet 2019. Accédé le 17 avril 2022. Voir https://www.oxfam.org/fr/publications/la-crise-des-inegalites-en-lafrique-de-louest ↑
- Amaïzo, Y. E. (1988). De la dépendance à l’interdépendance. Mondialisation et marginalisation : une chance pour l’Afrique ? Collection Interdépendance africaine. Editions l’Harmattan : Paris. ↑