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Catégorie Acceuil >> Audio / Vidéo >> FAUT-IL UNE MONNAIE COMMUNE OU UNE MONNAIE UNIQUE EN AFRIQUE ?

FAUT-IL UNE MONNAIE COMMUNE OU UNE MONNAIE UNIQUE EN AFRIQUE ?

14 novembre 2012 par Yves Ekoué Amaïzo

RADIO AFRICA NUMERO 1 – PARIS

Emission le Journal des Auditeurs

www.africa1.com du Lundi 12 novembre 2012, 13h30 – 14h00

Invité : Dr Yves Ekoué Amaïzo, Directeur du groupe d’influence « Afrocentricité », www.afrocentricity.info, économiste et consultant international

Sujet du jour :

FAUT-IL UNE MONNAIE COMMUNE OU UNE MONNAIE UNIQUE EN AFRIQUE ?

https://podcasts.amaizo.info/jda-monnaie-africaine-12-11-2012-YEA.mp3

Podcast: Play in new window | Download (Duration: 24:57 — 11.4MB)

Bien sûr qu’il faut une monnaie africaine. Celle-ci doit être commune car avant d’en avoir une au niveau continental, il est indispensable d’arriver à un fonctionnement harmonieux au niveau sous-régional et entre sous-régions africaines.

Selon l’Association des Banques centrales africaines, la création de la monnaie unique africaine en devrait pas intervenir avant le 1er janvier pas 2021, voir s’il y a du retard 2023. Avant, il faudra réussir la création du Fond monétaire africain (FMA), et celle de la Banque centrale africaine (BCA) sans oublier les structures sous-régionales de chacun de ces institutions.

Pour ce faire, il faut absolument remplir plusieurs conditions :

  1. Volonté des chefs d’Etats : relayée celle des ministres des finances et des gouverneurs des banques centrales en Afrique. Mais cela suppose que les dirigeants écoutent la volonté des populations. Ce n’est pas toujours le cas car la vérité des urnes fait défaut et que parfois les gouverneurs des banques centrales africaines sont payés par le Fond monétaire africain ou des institutions bilatérales ou étrangères.
  2. L’adoption par les sous régions d’un programme formel d’intégration monétaire à l’horizon 2015 : ce programme doit comporter au moins la Convergence monétaire, la convergence fiscale et des transferts de souveraineté vers les structures sous-régionales et continentales.
  3. L’accord pour passer par une transition par une convertibilité nouvelle des monnaies africaines existantes.  Il importe d’aller vers un ou des paniers de monnaies pour ne pas dépendre uniquement du dollar américain, de l’Euro ou d’un Franc français aujourd’hui disparu et fondu dans l’Euro.  Il importe d’intégrer la monnaie chinoise convertible (Yuan) surtout que l’essentiel du commerce africain se fait de plus en plus avec les pays émergents et entre pays en développement y compris l’Afrique.
  4. Un consensus africain réel et effectif pour la création du Fond monétaire africaine avec au moins 100 milliards de $USD et pas 20 milliards $USD. Rappelons que les pays en excédent budgétaire et en réserves internationales  africains ne peuvent payer éternellement pour les pays qui sont structurellement déficitaires et refusent d’améliorer leur gouvernance économique. Mais il faut aussi faire attention de ne pas se retrouver en dépendance économique structurelle d’un autre pays africain (je pense au Nigeria pour l’Afrique de l’Ouest). L’Algérie vient de prêter 5 milliards de $US une somme importante au FMI, pourquoi pas le faire au niveau du FMA ?

La solution passe par plus de transparence. L’Association des Banques centrales africaines doit accepter le débat avec l’expertise africaine et non plus dormir sur ses certitudes obsolètes et postcoloniales. Les gouverneurs des Banques centrales doivent émaner d’un processus démocratique pour s’assurer qu’ils ou elles défendent les intérêts des populations africaines. Actuellement, ils ou elles défendent les intérêts de ceux qui les ont placés à la tête de leur institution et ce n’est pas toujours le chef de l’Etat comme peuvent le croire certains Africains naïfs sur la question. La première réunion des Gouverneurs des Banques Centrales Africaines, s’est tenue en Février 1965 à Addis Abéba en Ethiopie et a vu la naissance de l’Association des Banques Centrales Africaines, l’ABCA. L’objectif de cette institution est de favoriser la coopération dans les domaines monétaires, bancaires et financiers et envisager l’avènement d’une monnaie unique et d’une Banque Centrale Commune en Afrique. Un projet ambitieux sur lequel l’ABCA travaille de concert avec l’Union Africaine. Mais sur le terrain, rien de concret.

Il ne faut pas oublier le rôle plutôt négatif du fonds monétaire international et même des institutions africaines comme la Banque africaine de développement qui discrètement joue contre la création du FMA. Sinon, pourquoi le FMA rencontre tant de retard et contraintes pour sa mise en œuvre et surtout son budget alors qu’en façade, les dirigeants africains l’ont inscrit dans les prochaines approbations au niveau de la Commission de l’Union africaine ? Il ne faut d’ailleurs ne pas oublier que le FMI sillonne actuellement l’Afrique, toutes vannes de crédit ouvertes, cherchant quels pays ré-endetter  mais aussi quel pays convaincre de ne pas mettre son argent dans le FMA mais auprès du FMI. C’est ainsi que l’Algérie vient de devenir l’un des nouveaux créanciers du FMI avec 5 milliards de $US.

Il importe de dire que les experts africains ne sont pas insensibles à ce sujet, ni l’Union africaine notamment la Commission des Affaires économiques. Le 2e Congrès des Economistes Africains  organisé par l’Union africaine : 2 au 6 mars 2009 à Nairobi, avec près de trois cents économistes africains  avait réfléchi et produit plus de 40 rapports sur les voies et moyens d’aller vers la monnaie unique africaine. Des propositions ont été faites pour aller vers es monnaie communes sous-régionales avant d’aller vers une monnaie commune continentale. Jusqu’à ce jour, ni le Bureau du congrès, ni la Commission économique de l’Union africaine n’ont réussi à formaliser une perspective immédiatement opérationnelle.

En attendant et pour faire une petite parenthèse sur la zone franc, une pétition citoyenne est en train de circuler sur l’internet pour démontrer que les populations ne veulent plus du Franc CFA. A ce propos, les modèles consistant à s’aligner sur les recommandations de la Banque centrale européenne (BCE) pour faire avancer les principes monétaires africains sont simplement hors sujet. La BCE n’est pas le modèle. Les institutions monétaires africaines ne peuvent suivre à l’aveuglette la politique monétaire de la Banque centrale européenne comme le niveau d’inflation imposé en Union européenne. Cela condamne les pays africains à la stagnation… Le Ghana ou le Nigeria qui ne s’inspirent pas de la BCE attirent beaucoup plus de capitaux que les pays membres de la zone franc… enfin, il faut faire attention que la solidarité nouvelle de François Hollande en termes de francophonie économique exprimée à Kinshasa lors du sommet de la francophonie, ne finissent par ressembler à une obligation pour l’Afrique francophone d’utiliser les 50 % de ses richesses imposées par le dépôt auprès du Trésor français, via le compte d’opération de la zone franc, pour aider une France en difficulté économique et financière. Il semble que l’idée qui circule est de ne pas dévaluer pour le moment le Franc CFA mais d’unir les deux zones d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. En fait, il est question que l’une des régions soutient l’autre en cas de défaillance budgétaire. Mais est-ce que cela peut durer s’il n’y a pas de discipline monétaire. Et pourquoi garder le Franc CFA, vestige d’un Franc français fantôme. YEA.

Pièces jointes :

FAUT-IL UNE MONNAIE COMMUNE OU UNE MONNAIE UNIQUE EN AFRIQUE ?
Titre: FAUT-IL UNE MONNAIE COMMUNE OU UNE MONNAIE UNIQUE EN AFRIQUE ?
Nom du fichier: africa1-monnaie-commune-et-fcfa-12-nov-2012.pdf (88 Ko)

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Filed Under: Audio / Vidéo, Médias Tagged With: 50 ans, Africa, Africains, Afrique, Banque africaine de Développement, Commerce, Débat, Développement, Dirigeants africains, FMI, Fond monétaire africain, Fonds monétaire international, Franc CFA, France, François Hollande, Francophonie, Ghana, gouvernance, Monnaie commune, Nigeria, populations, PROPOSITIONS, Solidarité, Vérité des urnes

Yves Ekoué Amaïzo

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Yves Ekoué Amaïzo

Yves Ekoué Amaïzo, né à Lomé au Togo, est le Directeur de Afrocentricity Think Tank. Ce groupe d’influence tente de modifier les décisions qui impactent négativement les Africains et les Afro-descendants. Il travaille en indépendant en tant que Consultant international, Chroniqueur sur la Radio Africa Numéro 1 et Chargé de cours occasionnellement.

En tant que faiseur d’opinion,c’est une personnalité qui ne laisse pas indifférent. Sa formation multidisciplinaire de haut niveau tant en économie, en droit, qu’en gestion des entreprises et ses activités d’enseignement, de conseils, de réflexion et d’influence font de lui une personnalité politique reconnue tant par la population et la Diaspora africaines que par les décideurs d’Afrique et d’ailleurs. Pour en savoir plus… ou contacter

 
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Yves Ekoué Amaïzo, né à Lomé au Togo, est le Directeur de Afrocentricity Think Tank. Ce groupe d'influence tente de modifier les décisions qui impactent négativement les Africains et les Afro-descendants. Il travaille en indépendant en tant que Consultant international, Chroniqueur sur la Radio Africa Numéro 1 et Chargé de cours occasionnellement.

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