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Catégorie Acceuil >> Editorial >> REJET DES SOLUTIONS DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO POUR LE MALI : le Peuple malien ne peut pas toujours servir de variable d’ajustement !!!

REJET DES SOLUTIONS DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO POUR LE MALI : le Peuple malien ne peut pas toujours servir de variable d’ajustement !!!

29 juillet 2020 par Yves Ekoué Amaïzo

Dans la crise militaire, économique, sociale, environnementale et culturelle au Mali, les chefs d’Etat de la CEDEAO n’ont rien trouvé de mieux que de refuser la démission d’Ibrahim Boubacar Keita dit IBK, le Président actuel du Mali. C’est le 23 juillet 2020 que les présidents du Niger, du Nigeria, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et du Ghana sont venus confirmer la solution issue d’une médiation d’une mission de la Commission économique et de Développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), avec comme chef de cette mission, l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan.

1. MANQUE D’IMAGINATION DU SYNDICAT DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO

C’est au cours du Sommet extraordinaire de la CEDEAO du 27 juillet 2020 que les chefs d’Etat ont montré leurs limites et leur manque d’imagination en témoignant à la face du monde et des Africains que leur seul souci sous le couvert de la paix dans la sous-région, se résume à défendre et maintenir leur homologue IBK au pouvoir. Qui peut croire que le syndicat des chefs d’Etat africains n’existe pas ? Qui peut croire que ce syndicat ne fait pas allégeance à des puissances extérieures ? Qui peut croire que le syndicat s’organise pour offrir des solutions pour le Peuple africain ? Très peu d’Africains conscients des enjeux mondiaux !

La solution des Chefs d’Etat de la CEDEAO se résume en fait à ne pas résoudre le problème en y associant des personnalités maliennes qui seront prêts à faire sécession pour affaiblir les forces de l’opposition malienne déjà organisée en « unité nationale ». La solution est donc de donner une injonction à IBK de former un gouvernement d’union nationale précédée par un gouvernement restreint de six personnes choisies par IBK> Cela ressemble à s’y méprendre à un partage du « gâteau » sans ceux à qui appartient ce gâteau, à savoir le Peuple malien. En excluant les représentants de ces derniers dans une logique de négociation et non de dialogue, les Chefs d’Etat cherchent à affaiblir et diviser le Peuple malien. Un bilan indépendant, même sommaire, de la gouvernance de IBK aurait permis peut-être de faire baisser la tension d’un cran.  Non, les chefs d’Etat africains ne font jamais de bilan exhaustif et indépendant de leur actions passées. Pire, ils ne supportent pas non plus que quelqu’un ait la mauvaise idée de la faire ce bilan, surtout si leurs responsabilités venaient à 6etre engagées.  Aussi, rendre compte au Peuple africain, malien en particulier, est une notion taboue pour les chefs d’Etat de la CEDEAO.

2. LA DEUXIÈME INDÉPENDANCE MALIENNE : S’AFFRANCHIR DE CEUX QUI IMPOSENT LA POSTCOLONIE

Alors la seule solution, c’est diviser pour régner et pour cela il faut « parler de gouvernement d’union nationale ». Depuis que le Mali est en crise, pourquoi IBK et ses soutiens étrangers et ésotériques n’y ont pas songé ? Acculé aujourd’hui, ces chefs d’Etat de la CEDEAO doivent tout faire pour qu’une partie des représentants de ce Peuple se désolidarise du M5 pour aller à la mangeoire… Ce n’est pas d’un gouvernement d’union nationale dont a besoin le Mali dans l’immédiat, mais d’une Conférence inclusive pour structurer un nouveau projet de société malien. Il s’agit d’une deuxième indépendance du Mali. La première était contre la colonisation, la seconde paradoxalement est contre ceux qui ont organisé et imposée la postcolonie au Mali en s’affranchissant de la vérité, de la justice et des aspirations et demandes du Peuple malien.

Aussi, la réponse à la décision unilatérale des chefs d’Etat de la CEDEAO ne s’est pas faite attendre. Elle fait suite à la déclaration du Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques qui (M5-RFP) du 23 juillet 2020 de l’Imam Mahmoud Dicko « Le Mali n’est pas un peuple résigné, mais un peuple debout et que personne ne viendra imposer quoi que ce soit aux Maliens ».

Le Peuple malien, dans sa grande majorité et par la voix du M5-RFP, dit NON aux propositions des chefs d’Etat de la CEDEAO. Les chefs d’Etat peuvent-ils sanctionner le Peuple malien à partir du 1er août 2020 ? comment vont-ils s’y prendre ? surtout que chacun de ces chefs d’Etat pourrait expérimenter la même expérience dans son propre pays s’ils refusent de rendre compte de leur action au Peuple et interdisent au Peuple africain de s’exprimer librement dans les urnes.

Alors, il est temps pour le Peuple africain de sortir de sa torpeur et de son innocence pour faire face à ces bourreaux locaux, noirs et africains. C’est cela la deuxième indépendance au Mali, et vraisemblablement dans toutes l’Afrique dans le futur. Le Mali aura donné l’exemple, surtout en zone francophone.

3. HUIT PROPOSITIONS : DIVISER LE M5-RPF EN OPTANT POUR L’UNION NATIONALE SOUS IBK

Face à une solution holistique de mal gouvernance généralisée au Mali, les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont choisi le service minimum. Ils ont surtout démontré qu’ils ne sont pas à l’écoute du Peuple malien, encore moins des revendications du M5-RFP qui reste l’organisation qui porte actuellement la parole de la grande majorité du Peuple malien.

Sous peine de sanctions des « contrevenants » à leurs injonctions, les Chefs d’Etat de la CEDEAO proposent en fait, au moins huit solutions pour une sortie de crise au Mali. Le problème est que le dernier mot revient systématiquement, soit aux Chefs d’Etat de la CEDEAO eux-mêmes, soit à leur « frère et homologue » IBK, ou à défaut à la majorité présidentielle. Il suffit de rappeler ces solutions :

  1. des sanctions contre ceux qui refuseront de mettre en œuvre les recommandations des Chefs d’Etat de la CEDEAO ;
  2. une injonction aux responsables de l’opposition malienne de participer à un Gouvernement d’union nationale ;
  3. la « démission immédiate » des 31 députés de l’opposition qui ont usurpé leur siège de parlementaire lors de l’élection législative passée, y compris le Président du Parlement, Moussa Timbiné et que la Cour constitutionnelle à simplement invalidée pour les remplacer par des candidats de la majorité présidentielle ; une fois cela fait, des élections partielles devraient être organisées. Autrement dit, une deuxième chance est donnée aux candidats de la majorité présidentielle ;
  4. sans condamner les actes posés par la Cour Constitutionnelle démissionnaire, les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont opté pour une « recomposition rapide » des neuf (9) membres de celle-ci, conformément à ce que prévoit la Constitution malienne, sauf que certains membres étaient justement sur la liste des 31 vrais « faux » députés issus des dernières élections législatives ;
  5. en cas de blocage dans les nominations des 9 membres de la nouvelle Cour Constitutionnelle, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont prévu que c’est IBK, l’actuel Président de la République, qui sur la base de l’article 50 de la Constitution malien, pourra nommer tous les neufs membres sur la base des pouvoirs exceptionnels que lui confère cette Constitution ;
  6. afin de s’assurer de la « bonne » exécution des positions des Chefs d’Etat de la CEDEAO, un Comité de Suivi sera établi et aura pour mission de rendre compte aux « chefs d’Etat de la CEDEAO et non au Peuple malien, de la mise en œuvre de de toutes les mesures indiquées. Il est prévu une composition large avec des représentants du Gouvernement, du Parlement, de la Société civile, de la Magistrature, du M5-RFP, des femmes et des jeunes, avec la participation de l’Union Africaine et des Nations Unies, sous la présidence de la CEDEAO. Bref, tout ce qui permet de limiter au minimum le poids politique du M5-RPF et de noyer ce mouvement dans la masse d’entité dont certaines ne manqueront pas de s’assurer d’être financé par ceux qui soutiennent le maintien de IBK au pouvoir ;
  7. les chefs d’Etat de la CEDEAO considèrent leur proposition comme la seule voie de « normalisation » de la crise malienne et tous « actes contraires » à ce processus seront sanctionnés, bref une menace encore ;
  8. enfin, toutes les mesures des chefs d’Etat de la CEDEAO sont devenues des injonctions au Peuple malien qui doit « accepter » que ces mesures soient mises en œuvre avant le 31 juillet 2020.

La seule question qui vient à l’esprit : est-ce que le Peuple malien est un otage, un prisonnier, un séquestré ou encore un esclave des chefs d’Etat de la CEDEAO ? Est-ce cela le « dialogue » des chefs d’Etat de la CEDEAO avec le Peuple malien ? Ne serait-ce pas plutôt l’exécution des décisions à huis-clos au sein du syndicat des chefs d’Etat, ce parfois au cœur des ténèbres extérieurs de l’ésotérisme ? Ne serait-ce pas plutôt des injonctions des puissances étrangères, publiques et privées, qui n’oublient pas de piller le Mali, alors que le terrorisme sévit ?

4. REJET DES SOLUTIONS DES CHEFS D’ETAT DE LA CEDEAO PAR LE PEUPLE MALIEN

Le Peuple malien n’existe donc pas pour les chefs d’Etat. Il existe que des opposants qu’il faut menacer, sanctionner ou encore diviser par tous les moyens connus, visibles, moins visibles comme l’argent et les postes de promotion ou alors invisibles en versant dans l’ésotérisme.

Le Peuple malien ne mérite pas cela. Le peuple africain non plus !

Aussi, il ne faut pas s’étonner de la réaction officielle du M5-RFP le 28 juillet 2020 qui rejette purement et simplement les solutions de justice. Comment les chefs d’Etat n’ont pas annoncé clairement la contre-vérité des urnes lors des élections législatives au Mali, voire lors des élections présidentielles au Mali ? Comment les chefs d’Etat ne disent mot sur leur effort pour trouver l’un des principaux candidats de l’opposition, Soumaïla Cissé, le candidat « déclaré » battu lors des précédentes élections présidentielles et qui a été kidnappé en pleine campagne législative ? Comment les chefs d’Etat ne pensent même pas à proposer une conférence inclusive de courte durée uniquement pour faciliter la clarification des rôles ? Car face aux abus de gouvernance et l’exclusion de la grande majorité de la population dans les décisions qui engagent le Mali et son futur, un ajustement est indispensable.

La variable d’ajustement ne peut être systématiquement le Peuple malien. Une sortie de crise multidimensionnelle comme celle du Mali, ne peut se faire sous la direction de ceux qui ont les principaux responsables de cette crise pour avoir snobé le Peuple malien. YEA.

Dr. Yves Ekoué AMAÏZO

29 juillet 2020

© Afrocentricity Think Tank

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Filed Under: Editorial Tagged With: Africains, Afrique, Afrique de l’Ouest, candidat, CEDEAO, Chefs d’Etat, Colonisation, constitution, Crise, Développement, dialogue, Etat, Ghana, gouvernance, Gouvernement, indépendance, justice, Mali, Monde, Nations Unies, Niger, Nigeria, opposition, Paix, présidentielles, PROPOSITIONS, Sénégal, Sortie de crise, Union africaine, Vérité des urnes

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Yves Ekoué Amaïzo

Yves Ekoué Amaïzo, né à Lomé au Togo, est le Directeur de Afrocentricity Think Tank. Ce groupe d’influence tente de modifier les décisions qui impactent négativement les Africains et les Afro-descendants. Il travaille en indépendant en tant que Consultant international, Chroniqueur sur la Radio Africa Numéro 1 et Chargé de cours occasionnellement.

En tant que faiseur d’opinion,c’est une personnalité qui ne laisse pas indifférent. Sa formation multidisciplinaire de haut niveau tant en économie, en droit, qu’en gestion des entreprises et ses activités d’enseignement, de conseils, de réflexion et d’influence font de lui une personnalité politique reconnue tant par la population et la Diaspora africaines que par les décideurs d’Afrique et d’ailleurs. Pour en savoir plus… ou contacter

 
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Yves Ekoué Amaïzo, né à Lomé au Togo, est le Directeur de Afrocentricity Think Tank. Ce groupe d'influence tente de modifier les décisions qui impactent négativement les Africains et les Afro-descendants. Il travaille en indépendant en tant que Consultant international, Chroniqueur sur la Radio Africa Numéro 1 et Chargé de cours occasionnellement.

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